Crédit photo couverture : Dora Priscillia

Et si on on valorisait un peu plus ce qui fait notre force ?
Nos symboles culturels ont été mis entre parenthèses pendant trop longtemps. Jugés “trop traditionnels”, “pas assez modernes”, ou simplement “pas rentables”. Pourtant, ils portent en eux l’essence même de notre identité gabonaise.

Chez Rebelle Bantu, on croit que le style peut devenir un acte de résistance. Un moyen de dire je sais d’où je viens. Voici 5 symboles gabonais qu’on devrait tous réapprendre à porter, fièrement, consciemment, intensément.

1. L’Iboga, plus qu’une plante, une mémoire

Plante sacrée, médecine initiatique, pilier du Bwiti… L’Iboga n’est pas juste un végétal : c’est une passerelle vers nos ancêtres. Dans un monde en quête de sens et de racines, l’Iboga incarne le lien profond entre le corps, l’âme et le sol.


2. Le Mvet, l’art de conter, le pouvoir d’enseigner

Instrument du peuple Fang, le Mvet est à la fois musique, poésie et philosophie. Ce n’est pas juste un outil : c’est une bibliothèque vivante. Porter le Mvet, c’est dire qu’on valorise le verbe, la mémoire, la sagesse.

3. Le raffia, texture brute, élégance originelle

Avant que le wax ne devienne roi, c’est le raffia qui habillait les rois. Brut, naturel, noble, il incarne le luxe ancestral. Utilisé dans les cérémonies, dans l’architecture, ou comme textile, le raffia est un symbole de respect et d’ancrage.

4. Le Ndjembè, la cérémonie qui élève les femmes

C’est une cérémonie de passage, d’élévation, de transmission entre femmes. Ancrée dans les traditions de plusieurs peuples gabonais, elle marque l’entrée d’une jeune fille dans l’âge adulte, dans la conscience de son corps, de son rôle, de sa puissance.

5. L’Okoumé — bois sacré, identité cachée

Symbole discret, l’Okoumé est partout autour de nous : dans nos maisons, nos objets, nos bateaux. Ce bois, si typiquement gabonais, représente la richesse cachée de nos terres. Un symbole de force tranquille.

 

Quand on a finit de dire tout ça, notons qu’il ne s’agit pas juste d’une question de vêtements mais plutôt d’une affaire d’héritage.
Il est temps d’arrêter de porter des marques qui ne nous racontent pas, pendant qu’on oublie celles qui nous ont construites.

La mode peut être militante. La culture peut être portable.
Porter un symbole gabonais, c’est se lever chaque matin avec un bout de son histoire sur soi.

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